Transparency international - corruption perceptions index 2015

Le cadre institutionnel et réglementaire au sein duquel se déroulent les activités économiques affecte la manière dont les ressources sont réparties, les décisions d’investissement sont orientées et la créativité et l’innovation sont stimulées. La corruption affaiblit ainsi un pays et porte atteinte à la stabilité et à la sécurité pour les décisions des agents économiques.

C'est dans cette optique que Transparency international, une organisation non gouvernementale, vient de publier une nouvelle édition de son indice composite annuel de perceptions de la corruption: le Corruption perceptions index (CPI). Cet indice est élaboré à partir de l’opinion d’experts sur la corruption dans le secteur public exclusivement. Les pays obtenant une note élevée disposent souvent d’une administration transparente permettant aux citoyens de demander des comptes à leurs responsables. À l’inverse, une mauvaise note dénote un recours systématique à des pots-de-vin, l’absence de sanctions en cas de corruption et une inéquation entre les activités de l’administration et les besoins de la population. Les résultats sont utilisés pour classer les territoires en fonction du degré de corruption perçue dans le secteur public national. Le CPI varie entre 100 (très peu corrompu) et 0 (fortement corrompu) pour les 168 pays analysés.

Dans cette édition 2015, le Danemark (91), la Finlande (90) et la Suède (89) mènent le classement mondial. Le Luxembourg se situe à la 10ème position (81), ensemble avec l’Allemagne et le Royaume-Uni. Les Pays-Bas se classent 5ème (87), la Belgique 15ème (77) et la France 23ème (70).

Source: Transparency international (2016)

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