Au niveau international, pendant toute la période analysée, le Luxembourg est parmi les pays les plus efficaces servant de référence pour le benchmarking. Ainsi, la seule façon d'augmenter la productivité totale des facteurs et donc la compétitivité du pays tient dans sa capacité à maintenir un rythme soutenu de croissance du progrès technique. Toutefois, cette croissance modérée entre 1995 et 2000 a été supplanté par une longue période de stagnation qui s'est achevée par une chute spectaculaire enregistrée lors de la crise financière. Les signes de reprises visibles la dernière année de la période étudiée ne permettent pas de compenser le recul accumulé. Des efforts supplémentaires en matière de recherche et d’innovation restent donc indispensables.
L’analyse a également été conduite au niveau des branches d’activité luxembourgeoises. Elle révèle que les changements structurels en cours ont un impact important sur les tendances de la productivité. Le changement le plus marquant est le déclin continu de la production industrielle accompagnant une croissance soutenue des services, cette dernière principalement induite par la dynamique des services de télécommunication et des activités financières. Toutefois, dans l’ensemble des services, la croissance forte de la production et des facteurs de production masque la faiblesse des performances en termes de productivité.
Communiqué par le ministère de l’Économie et du Commerce extérieur