IMD World Competitiveness Yearbook 2020

L'institut suisse IMD vient de publier la 32e édition de son rapport annuel sur la compétitivité: le "World Competitiveness Yearbook" (WCY). L’édition 2020 analyse 63 pays à travers 235 critères qui sont tant de nature quantitative (indicateurs statistiques) que de nature qualitative (enquêtes d'opinion auprès de décideurs économiques et de dirigeants d'entreprise). Les critères sont répartis en quatre piliers: les performances économiques, l’efficacité des pouvoir publics, l’environnement des affaires et les infrastructures.

L’édition 2020 est basée sur des données statistiques de 2019 et des enquêtes d’opinion réalisées au premier trimestre 2020. Le WCY 2020 dresse ainsi un état de la situation avant la crise liée à la pandémie du COVID-19 et ne tient compte ni des impacts de cette crise ni des mesures prises pour soutenir et relancer l’économie.

 

Classement général

Le classement général actuel des pays les plus compétitifs est mené par Singapour, devant le Danemark, la Suisse, les Pays-Bas et Hong Kong (SAR).

Le Luxembourg perd trois positions par rapport à l’année précédente et se classe 15e au niveau mondial. Cette performance permet au Luxembourg de se classer 6e au niveau des États membres de l’Union européenne.

L’Allemagne se classe 17e, la Belgique 25e et la France 32e dans le classement mondial.

Performances du Luxembourg par pilier

En ce qui concerne les quatre piliers du classement général, le Luxembourg se classe de la manière suivante:

  • Performances économiques
    Le Luxembourg se classe 8e au niveau mondial dans le pilier "performances économiques". Pour les sous-piliers de ce domaine, le Luxembourg affiche des performances élevées pour le commerce international (6e), l’emploi (9e), les investissements internationaux (10e) et l’économie nationale (13e). Le pays reste par contre en mauvais position concernant les prix (45e).
  • Efficacité des pouvoir publics
    Le pays prend la 12e position dans le pilier "efficacité des pouvoir publics", avec des bonnes performances dans les finances publiques (7e), le cadre institutionnel (9e), la législation des affaires (9e) et le cadre sociétal (11e). Le sous-pilier de la politique fiscale (43e) reste un des points faibles de la compétitivité du Luxembourg.
  • Environnement des affaires
    Le Luxembourg se retrouve en 17e position dans le pilier "environnement des affaires". Ses performances restent assez élevées dans les sous-piliers finance (13e), productivité et efficience (15e) et marché du travail (17e). Le pays affiche des performances moyennes en ce qui concerne les attitudes et valeurs (21e) et les pratiques de gestion d’entreprise (28e).
  • Infrastructures
    Avec une 24e position, le pilier "infrastructures" est le moins favorable au Luxembourg. En détail, les performances du pays sont plutôt élevées pour les infrastructures de base (15e) et l’éducation (16e), moyennes pour les sous-piliers santé et environnement (22e) et infrastructures scientifiques (28e) et moins bonnes pour les infrastructures technologiques (41e).

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