IMD - World Competitiveness Yearbook 2021

Généralités

L'institut suisse IMD vient de publier une nouvelle édition de son rapport annuel sur la compétitivité des pays: le "World Competitiveness Yearbook" (WCY). L’édition 2021 analyse 64 pays à travers une multitude de critères qui sont tant de nature quantitative (indicateurs statistiques) que de nature qualitative (enquêtes d'opinion auprès de décideurs économiques et de dirigeants d'entreprise). Les critères sont répartis en quatre piliers: les performances économiques, l’efficacité des pouvoir publics, l’environnement des affaires et les infrastructures.

 

Classement général

Le classement général du World Competitiveness Yearbook 2021 est mené par la Suisse devant la Suède, le Danemark, les Pays-Bas et Singapour.

Le Luxembourg gagne trois positions par rapport à l’année dernière et se classe 12e au niveau mondial. L’Allemagne se classe 15e, la Belgique 24e et la France 29e dans le classement mondial.

Performances du Luxembourg par pilier

En ce qui concerne les quatre piliers du classement général, le Luxembourg se classe de la manière suivante:

  • Performances économiques
    Le Luxembourg perd deux positions se classe 10e au niveau mondial dans le pilier "performances économiques". Pour les sous-piliers de ce domaine, le Luxembourg affiche des performances élevées pour le commerce international (7e), l’emploi (10e) et l’économie nationale (11e). Sa performance est moyenne pour les investissements internationaux (23e). Le pays reste par contre en mauvaise position concernant les prix (44e).
  • Efficacité des pouvoir publics
    Le pays gagne deux places et prend la 10e position dans le pilier "efficacité des pouvoir publics", avec des bonnes performances dans les finances publiques (6e), la législation des affaires (6e), le cadre sociétal (7e) et le cadre institutionnel (8e). Le sous-pilier de la politique fiscale (41e) reste un des points faibles de la compétitivité du Luxembourg.
  • Environnement des affaires
    Le Luxembourg progresse de quatre places et se retrouve en 13e position dans le pilier "environnement des affaires". Ses performances se sont améliorées dans tous les sous-piliers de ce domaine, à savoir la productivité et l’efficience (6e), la finance (10e), le marché du travail (13e), les attitudes et valeurs (16e) et les pratiques de gestion d’entreprise (20e).
  • Infrastructures
    Le Luxembourg reste en 24e position dans le pilier "infrastructures" qui demeure ainsi le pilier le moins favorable à la compétitivité du Luxembourg. En détail, les performances du pays sont plutôt élevées concernant les infrastructures de base (9e), l’éducation (11e) et la santé et l’environnement (19e), mais seulement moyennes pour les sous-piliers des infrastructures scientifiques (27e) et des infrastructures technologiques (31e).

 

Défis pour la compétitivité du Luxembourg

Selon le rapport d’IMD, les principaux défis en 2021 pour la compétitivité du Luxembourg sont :

  • Atténuer les effets de la crise sur la rentabilité des entreprises en assurant la poursuite des programmes d'aides aussi longtemps que nécessaire.
  • Consolider le système de santé existant et développer un écosystème de l’industrie de la santé pour diversifier davantage l'économie.
  • Transiter vers une économie basée sur les données en développant une infrastructure adéquate qui renforce la cybersécurité et favorise la montée en compétences et la reconversion numériques.
  • Promouvoir une économie circulaire et durable qui s’appuie sur l'énergie verte et les transitions écologiques.
  • Assurer une croissance robuste basée sur des gains de productivité.

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