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Comment préparer l' après crise: les réponses du modèle structurel LSM"
“Comment préparer l’après crise: les réponses du modèle structurel LSM “ telle a été l’intitulé du séminaire organisé par l’Observatoire de la Compétitivité le lundi 29 juin 2009 au Centre administratif Pierre Werner au Kirchberg. Dans le cadre de la Stratégie de Lisbonne, ce séminaire s’est proposé d’explorer méthodiquement les mesures susceptibles de préparer l’économie luxembourgeoise à sortir de la crise actuelle. Le modèle LSM est un modèle à fondement microéconomique d’équilibre général dynamique et stochastique (DSGE), qui intègre les particularités économiques du Luxembourg c.-à-d. le fonctionnement particulier du marché du travail qui tient compte des résidents et frontaliers, l’importance des négociations entre les syndicats et les firmes, et le fait que le Luxembourg est une petite économie très ouverte. Au vu des mesures d’urgences prises par les gouvernements européens et la banque centrale européenne, le modèle analyse l’impact des différentes politiques susceptibles de réduire les effets négatifs de la crise économique.
Ainsi les répercussions tant d’une augmentation du taux de marge, du taux de remplacement, que d’une diminution des contributions sociales, des taxes fiscales et de la taxe sur la valeur ajoutée ont été simulées. A cet effet, les résultats générés par le modèle LSM (Luxembourg Structural Model), modèle macro-économétrique élaboré par les professeurs Marcellino et Fontagné et présenté déjà dans le Bilan Compétitivité 2008 peuvent fournir de précieux renseignements pour les définitions des politiques structurelles futures. Le modèle LSM montre que les réformes prises isolément impliquent souvent peu d’effets ou des effets non-souhaités, cependant le choix d’une combinaison des scénarios proposés est raisonnable et implique des effets positifs pour l’économie luxembourgeoise. Monsieur Fontagné a expliqué qu’une bonne politique peut compenser l’effet négatif d’une autre et d’autre part il est politiquement plus simple de faire comprendre que l’objectif est de faire répartir le fardeau d’ajustement entre toutes les parties prenantes d’une économie. Il a souligné qu’une politique économique négociée, comme dans le cadre de la coordination tripartite, constitue la bonne voie à suivre.